S'impliquer dans la gestion des espaces collectifs de son territoire
Stéphane a décidé d’alerter les décideurs sur les causes d'occupation de l'embouchure du fleuve « Le Gapeau », responsables des crues à Cuers. Pour lui, la population des abords de ce fleuve est victime de la plaisance.
« Je suis spécialisé des chemins naturels de l'eau et des chemins bâtis de l'eau. J'ai exposé l'ensemble de cette découverte au public afin que la société réfléchisse à sa responsabilité et prenne les décisions qui s'imposent pour la sauvegarde des milieux naturels et de la population ».
Lors des dernières crues, il a convaincu les plaisanciers d'aligner leurs bateaux dans le sens du courant afin que ceux-ci exercent moins de contraintes sur le courant. Ainsi, cela permettait un meilleur écoulement du fleuve et évitait que l’eau n’envahisse les terres et les maisons occupées.
Il a ensuite pris le temps d’aller à la rencontre des décideurs pour les sensibiliser. Il a contacté les politiques, les services de contrôle et de conseils de l'État, les représentants de l'Autorité, les gestionnaires et propriétaires population et les représentants associatifs. Seulement, beaucoup d'entre eux font "la sourde oreille", reporte la cause sur l'autre ou tout simplement sur les facteurs climatiques.
Finalement, sans aucun retour, il s'est décidé à prévenir les journaux locaux, les hebdomadaires spécialisés ainsi que d'autres représentants d'associations, en passant par les fédérations d'associations de protection de la nature, de gestion de l'eau et des droits de l'homme.
« Certains préfèrent leur tranquillité et détournent le regard, comme on peut tous le faire face à la pauvreté, à la maladie et à la détresse, pendant que d’autres tentent de convaincre démocratiquement et relancent dans une voix de sage précaution un ensemble d'acteurs qui a parfois des intérêts contraires... au risque de passer pour un fou aux yeux des gens. »
C.C.