Les écharpes d'Acatlán
Chloé et Javier ont décidé de faire connaitre la technique traditionnelle de « telar de cintura » du village d’Acatlàn avant qu'elle ne tombe dans l'oubli. Cette technique de tissage est menacé de disparition car les quatre dernières tisseuses sont âgées de 78 à 89 ans et ne vendent plus leur travail.
Chloé, sensible à l'art graphique et Javier, passionné de cinéma, on eu l'idée d'inviter des artistes contemporains mexicains à peindre sur les écharpes de laine tissés. "L’écharpe est investie par les artistes comme support de création donnant ainsi une nouvelle visibilité à cet artisanat, en le rendant exposable sous la forme d’un objet d’art." Des expositions au Mexique et en France permettent d'élargir la visibilité de ce travail manuel et d'améiiorer la vie des tisseuses. "Le trajet des écharpes de Kaniwà, de par leurs étapes de confection jusqu’aux événements de communication du projet, tisse des liens entre les individus, les générations, les cultures et les concepts." Deux films de Javier retracant l'aventure du projet sont visibles sur le site de leur association.