S'engager à plein temps pour le changement des consciences
Après toute une carrière passée et pensée dans le libéralisme économique, Joel découvre au moment de sa retraite le mouvement Villes et Territoires en Transition et, peu de temps après, le célèbre "rapport Meadows", (Rapport du Club de ROME, rédigé en 1972 et acutualisé en 2004) qui nous alerte sur les limites dépassées des capacités de la planète.
La démarche des Villes et Territoires en Transition, initiée par Rop Hopkins, vise à inciter les citoyens d’un territoire (bourg, quartier d’une ville, village…), à prendre conscience, d’une part, des profondes conséquences que vont avoir sur nos vies la convergence du pic du pétrole et du changement du climat et, d’autre part, de la nécessité de s’y préparer concrètement.
Prenant à travers cela conscience de l'urgence écologique devant laquelle nos sociétés se trouvent, Joel décide de consacrer à sa retraite à la diffusion de ce message, afin d'éveiller un maximum de consciences.
Pour ça, il s'engage de différentes manières, à plein temps :
- Par le biais du Mouvement Villes et Territoires en Transition, il mène l'opération "l'Esprit de Compostelle au service de la Transition" . C’est ainsi que diverses tournées pédestres lui permettent d'organiser des projections/débats dans les villes et villages de la Loire.
- Il est membre actif de divers autres collectifs : « Coalition Climat Loire sud » / « Stop TAFTA-CETA »
Résultats :
- Il est à l'origine de la création d'un groupe très actif localement "Montbrison-Forez en
transition". - Il est co-fondateur du Collectif pour une Transition citoyenne dans la Loire, du collectif Roosevelt 42 et de l'association pour la monnaie locale "Le lien" de St Etienne.
- Il est président et/ou membre d'une dizaine d'autres associations militantes.
- Pour lui, ce qui est nouveau par rapport à son ancienne vie, c'est de "participer à un mouvement qui peut permettre la survie au moins partielle de la civilisation : j'ai l'impression d'être utile, de servir à quelque chose, de porter un message".
Par rapport à sa carrière passée, il avoue une forme de "complexe de culpabilité" : "le fait de comprendre que toute sa vie a été bâtie sur des illusions, ça amène à vouloir rattraper le temps perdu."
Un mot pour les dirigeants d'entreprises comme lui qui pourraient à leur tour changer de regard et mettre leurs moyens au service du bien commun et du développement durable ? "Mettre leur capacité créatrice, leurs moyens, leur intelligence au service de projets communs, construire des choses qui ont du sens, qui sont porteuses de futurs, non dommageables pour l'environnement, avoir des actions où leur créativité, leur savoir-faire, leur sens de l'organisation et leur efficience peuvent se déployer, oui, ici le chef d'entreprise peut retrouver une nouvelle mission".